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Moulin de Gourvineg
(doc. Mairie de Saint-Nolff)
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Durant le Moyen Age et jusqu'en 1789, les moulins de Bretagne dépendaient des seigneuries et, parfois, des abbayes. Ce moulin appartenait à la principale famille noble de Saint-Nolff, les Gourvineg, seigneurs du Bézit et autres lieux. Posséder un colombier, visible en façade, traduit un des privilèges de la noblesse.
Le moulin est alimenté par le Condat, rivière dont le nom renvoie à un mot gaulois signifiant "confluent". Longue de 15 kilomètres, elle prend, comme nombre de cours d'eaux, les noms des lieux qu'elle traverse avant de se jeter dans le golfe du Mor-Bihan, à Saint-Léonard, en limite de Vannes. Le débit de la source et la déclivité du terrain ont favorisé l'implantation de neuf moulins sur son parcours.
Mentionné dans un aveu de 1503, le moulin des Gourvineg a connu une activité importante. Le bâtiment principal a été agrandi vers l'Ouest, en 1602 et à la fin du XXe siècle, lors de sa restauration.
Le dernier propriétaire de la famille, François de Gourvineg, s'est éteint en 1738.
Jusqu'en 1930, le moulin a produit de la farine, grâce à trois roues qui actionnent quatre paires de meules. Il est ensuite transformé en scierie, actionné par une turbine et une machine à vapeur pouvant servir d'appoint, jusqu'en 1951. Il accueille, enfin, un élevage de volailles de 1960 à 1970.
Laissé ensuite à l'abandon, la commune l'achète en 1989 et le restaure en 1993 pour un faire un lieu convivial, associatif et d'expositions.
![]() Moulin de Gourvineg (doc. Mairie de Saint-Nolff) |
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