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Cette église de style néo-roman assez composite se dresse majestueusement dans la perspective de la rue Lothaire. Un grand clocher de 45 m et un clocheton cylindrique de 22 m encadrent le pignon de la nef. Les architectes Lutke et Backes ont opté pour le style néo-roman de transition : de plan basilical, la nef longue de 31 m et couverte par une voûte trilobée en bois, est flanquée de deux bas-côtés et prolongée par un choeur, terminé en abside. Lors du creusement des fondations, un splendide sarcophage en pierre, celui d'une dame romaine, de Florentina a été dégagé. (il est exposé au musée archéologique). L'église a été ouverte au culte en 1901. L'agencement intérieur (autels, bancs, chaire...) présente une certaine harmonie par la reprise du motif trilobé de la voûte. L'essentiel des travaux de sculpture provient des ateliers des frères Moroder, originaires du Tyrol mais établis à Offenbourg. Effet d'une mode soucieuse d'épurer l'intérieur des églises, le décor mural uniforme cache, sous plusieurs enduits successifs des décors peints qui à l'origine couvraient la totalité des murs. Cependant, ce dépouillement des murs fait d'autant mieux ressortir l'imposant programme des vitraux, réalisés par les ateliers Ott frères, sur des cartons de Martin Feuerstein, peintre religieux natif de Barr. Deux thèmes principaux se dégagent : celui de saint Joseph dans le choeur, et, partie la plus marquante et originale de ce programme, celui du Chemin de Croix, dans les bas-côtés.L'orgue Stiehr, construit en 1825 pour l'église Saint-Jean, a été reconstruit entièrement en 1988 par Muhleisen de Cronenbourg
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