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Présentée par Mathieu Le Bal (galerie Les Montparnos, Paris) et Annick Seifert (descendante de l'artiste) Issu d'une famille juive aisée de Galicie, en Pologne, David Seifert se forme à Cracovie puis en Allemagne et découvre Paris en 1924. Au coeur des Années folles, en proie à la misère, il se tient à l'écart du Montparnasse festif. La peinture est pour lui cet abri protégé, épargné par la violence et la dureté du dehors. Il quitte régulièrement la grisaille parisienne pour peindre sur le vif et se rend fréquemment en Bourgogne (notamment à Cosne-sur-Loire) mais aussi à Saint-Paul-de-Vence puis Sanary sur les traces de Cézanne.
Installé dans le quartier de Montparnasse, le peintre fréquente assidûment l'académie de la Grande Chaumière. Puis vient la guerre avec son lot d'horreurs... il échappe de peu à la Rafle du Vél' d'hiv' et se réfugie dans le Nord de Paris. Installé ensuite à Meudon (son voisin n'est autre que Louis-Ferdinand Céline), jusqu'à son dernier souffle, il peint dans une facture proche du cubisme, des paysages des hauteurs de Meudon.
Le musée de la Loire se réjouit de recevoir quelques oeuvres de cet artiste méconnu à tort de l'Ecole de Paris, suite au généreux don d'Annick Seifert ; elles viennent rejoindre opportunément la collection léguée en 1970 par Emile Loiseau. Accompagnée par Mathieu Le Bal, de la Galerie Les Montparnos à Paris, la descendante de l'artiste viendra évoquer la vie et l'oeuvre de David Seifert, comme un retour dans les pas de son aïeul.
18h, Salle de conférence, 1er étage du Palais de Loire
Gratuit réservation obligatoire au 03 86 26 71 02
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