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Site en plein coeur de ville, habité depuis l'antiquité. Dans son état actuel, l'hôtel qui fut dit de Candé au 19ème siècle, comprend deux corps de bâtiments perpendiculaires à la placette, reliés par une aile étroite en fond de cour, élevée début 18ème. Un mur, surmonté d'une galerie de circulation avec un garde-corps de fer forgé du 18ème, ferme l'ensemble sur la place Falloux. Le grand portail date aussi du début 18ème.
Sur la rue Cordelle, on voit sur le mur pignon les traces de deux percements médiévaux, au rez-de-chaussée et de plusieurs modifications en élévation. Les vestiges d'une porte médiévale ont été récemment mis en valeur.
Les deux ailes actuelles sont, en fait, deux ensembles de deux maisons qui se faisaient face, de part et d'autre d'une rue, à l'époque médiévale - en tous cas avant le 16ème siècle. La dernière grande campagne de travaux a eu lieu dans la première moitié du 18ème et elle a donné à cet ensemble son aspect actuel. La toiture a été complètement refaite entre 1985 et 1990, en ardoise d'Angers. Quatre lucarnes en bois ont été ajoutées sur l'aile gauche, de part et d'autre de l'ancienne lucarne à foin, conservée et restaurée, témoignant de l'ancienne fonction de ce grenier, au-dessus des écuries du rez-de-chaussée.
 Hôtel Nepveu d'Urbé, puis Duvau, puis de Candé (doc. Yves Grémont) |
Inscrit au titre des monuments historiques
Cet édifice, divisé en appartements, ne se visite pas.
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