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Un couvent de chanoines augustins est fondé au XIIIe siècle à Ribeauvillé. Son église est bâtie au XVe siècle : dépourvue de transept, elle est coiffée d'un petit clocher effilé à la jonction de la nef et du choeur. Abandonné par les chanoines à la Révolution, le couvent sert, à partir de 1818, grâce aux frères Mertian, de maison-mère à la Congrégation de la Divine Providence, fondée an 1783 par l'abbé Louis Kremp. On remarquera le portail gothique (place de l'Hôtel de ville) avec une statue de la Vierge à l'enfant, ainsi que la nef d'origine gothique, remaniée au XVIIIe siècle avec une décoration baroque et un plafond peint.
Dans le choeur gothique subsistent les boiseries du XVIIIe siècle aux motifs remarquables par leur finesse et leur variété. Ces motifs se retrouvent sur les confessionnaux de la nef, meubles datés de 1764.
De la même époque, la porte d'entrée donnant sur le couvent a gardé l'emblème des Augustins : un coeur enflammé posé sur le livre de la Règle, ainsi que la mitre et la crosse épiscopales. Les scènes du Chemin de Croix sont l'oeuvre de M. Metz, artiste wurtembergeois (fin du XIXe siècle).
 Église du couvent (doc. Yalta Production) |  Église du couvent (doc. Mairie de Ribeauvillé) |
Eglise inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques
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